On parle un peu partout de taux négatifs, ce qui reste encore assez abstrait pour l’épargnant dans la mesure où il n’est pas encore payé pour emprunter (ça se saurait), et où sa banque ne lui facture pas encore les dépôts qu’il lui confie (quoique, ça commence…). Reste que les taux d’emprunts ont fortement baissé et que le rendement des OAT (obligations) s’est littéralement effondré. Cette chute entraîne celle des rendements des produits d’épargne bancaire et des Fonds en Euros de l’Assurance-vie, les uns et les autres accusant encore et toujours une tendance baissière, au point, disons-le, de ne plus rien rapporter. Dans ce contexte, comment placer son argent ?

Bien sûr, il y la bourse et les actions des sociétés cotées. Le CAC 40 affiche des performances insolentes, bien supérieures à celles du PIB, donc de la croissance (des pays européens notamment) : près de 30% depuis 3 ans, plus de 20% depuis janvier 2019 ! Il anticipe une amélioration significative des résultats des grands groupes qui le composent, ce qui parait pourtant un peu ambitieux au regard du ralentissement économique en Chine (qui affecte le marché du luxe, lourd dans notre CAC), des taux d’intérêt historiquement bas (qui frappent les revenus des banques), mais aussi des transitions à l’œuvre (qui pénalisent les acteurs de la « veille économie », les pionniers de la « nouvelle » étant cruellement absents du CAC). À près de 5.700 points, comment ne pas redouter que le CAC 40 connaisse un nouveau repli brutal de nature à faire fondre sa belle avance ? D’ailleurs, on le voit, derrière leur optimisme affiché, les marchés restent fébriles. 

Les plus joueurs pourront investir dans les startups, mais tous ceux qui s’y sont risqué savent qu’il faut, pour espérer un gain significatif, soit faire « bonne pioche », soit investir avec méthode et en suivant des critères rigoureux. Mieux vaut alors faire confiance à des professionnels pour appliquer une telle stratégie. 

Il y a heureusement les actions des sociétés non cotées, celles qui ne sont pas échangées sur les marchés boursiers, ou encore les actifs tangibles, les financements de l’immobilier ou des projets qui émergent ici ou là sur le territoire. Certes, le faible niveau d’inflation ne laisse pas forcement augurer de plus-values extraordinaires, notamment sur l’immobilier qui peut connaître des revers, on l’a vu dans le passé. Certes, il y a du risque, mais n’est-il pas plus facile à apprécier quand on voit bien ce qu’on achète ? Il s’agit là d’investir dans des sous-jacents bien tangibles, qui participent de l’économie réelle, et ne sont pas soumis aux variations des marchés financiers. Parce que c’est aujourd’hui le meilleur moyen d’améliorer le rendement de son portefeuille, ce type de placement doit y trouver sa place…

Jean PHILIPPE, le 16 octobre 2019

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